Les Astronomes décrivent ce Modèle comme étant l’émergence d’une Intelligence de type Humain sur la Terre comme le résultat d’un ou plusieurs évènements extrêmement improbables.
Une manière, pour le Physicien qui l’a imaginé dans les années 1980 et formulée en 1983, Brandon Carter, d’expliquer pourquoi une Forme de Vie Intelligente ne s’est pas développée sur notre Planète avant que notre Soleil ait atteint la moitié de sa vie. Il en conclut que la Probabilité d’existence de formes de Vie Extraterrestres évoluées est extrêmement faible.
Une équipe internationale et multidisciplinaire de Chercheurs avance aujourd’hui que notre humanité n’est peut-être pas finalement pas si extraordinaire que ça. Nous serions le résultat de l’Évolution naturelle de notre Planète et de la vie qu’elle porte. Une Évolution que d’autres Planètes ont sans doute elles aussi suivie, donnant naissance à quelques formes de Vie Extraterrestres Intelligentes.
C’est dans la revue « Science Advances », que les Astrophysiciens et les Géobiologistes impliqués suggèrent ainsi que l’émergence d’une forme de Vie Complexe pourrait être moins une question de chance que de l’interaction entre la Vie et son Environnement. Pour expliquer le développement de l’humanité jugé tardif par Brandon Carter, ils invoquent le fait que notre Planète à d’abord été inhospitalière. Ainsi les étapes évolutives clés ne seraient devenues possibles que lorsque l’Environnement de la Terre a atteint un état que les Chercheurs qualifient de « Permissif ». Lorsque son Atmosphère s’est, par exemple, enrichie en Oxygène. Un phénomène non pas chanceux, mais inscrit dans l’Évolution naturelle pour une Planète qui porte des Organismes capables de Photosynthèse.
Daniel Brady Mills qui est l’auteur principal de l’Étude à l’Université de Munich, soutient que la Vie Intelligente n’a peut-être pas besoin d’une série de coups de chance pour exister. Les Humains n’ont pas évolué « tôt » ou « tard » dans l’histoire terrestre, mais « à temps », lorsque les conditions étaient réunies. ce n’est peut-être qu’une question de temps, et peut-être que d’autres Planètes sont capables d’atteindre ces conditions plus rapidement que la terre, tandis que d’autres Planètes pourraient mettre encore plus de temps.
. Fenêtres d’habitabilité :
Au cours de l’histoire d’une Planète, et en fonction de changements dans la disponibilité des Nutriments, dans la Température de la Surface des Eaux, dans les niveaux de Salinité des Océans ou encore la quantité d’Oxygène dans l’Atmosphère, il pourrait s’ouvrir séquentiellement des « Fenêtres d’habitabilité ». Et si la Terre est devenue hospitalière, ce ne serait que le simple résultat naturel de l’Évolution de l’Environnement.
Selon les Chercheurs, l’erreur de Brandon Carter aurait pu être qu’il ne s’est posé la question de la Vie au point de vue de l’Astrophysicien qu’il est. Eux, ont mis en commun la vision des Physiciens et celle des Géobiologistes pour développer une histoire plus nuancée de la façon dont la Vie évolue sur une Planète comme la Terre. Une histoire qui se déroule à une Échelle de Temps Géologique (c’est le temps qu’il faut à l’Atmosphère et au Paysage pour changer), et non à une Échelle Stellaire. Cette idée, ouvre les portes à la possibilité qu’il existe de nombreuses autres formes de Vie Intelligente dans l’Univers. Cependant, ce Nouveau Modèle devra encore être testé plus précisément avant de pouvoir être validé.
Pour tester cette Hypothèse, plusieurs avenues de recherche peuvent être envisagées. D’une part, l’Étude des Biosignatures Atmosphériques des Exoplanètes à travers les Télescopes Spatiaux, pourrait fournir des indices sur l’éventuelle présence de Vie. D’autre part, des expériences de laboratoires menées sur Terre permettraient d’explorer les possibilités d’Évolution de la Vie dans des conditions extrêmes en simulant des Environnements proches de ceux qui ont favorisé l’émergence de l’Intelligence sur notre Planète.
De plus, l’analyse des archives Fossiles Extraterrestres pourraient révéler des traces d’Innovations Biologiques, comme la Multicellularité ou la Photosynthèse, qui auraient pu se développer plusieurs fois au cours de l’histoire de la Terre avant d’être anéanties par des évènements d’extinctions massifs. Ces recherches permettraient d’évaluer si les étapes sont aussi exceptionnelles qu’elles semblent ou si elles ne sont que l’expression du Processus Naturel régis par les Dynamiques Planétaires.